Kallocaïne
“C’est pour ça que je veux te tuer : juste pour en finir, parce qu’il ne pourra jamais y en avoir un autre que toi, et parce que ce ne pourra jamais être toi non plus.” Voici des aveux obtenus grâce à la kallocaïne, nom donné à un sérum de vérité mis au point par le chimiste Leo Kall.
Chercheur zélé, il vient de mettre au point le rêve de tout État totalitaire, celui de pouvoir lire dans les consciences de chacun, que chacun de nous n’ait plus aucun jardin secret car “au-delà de quarante ans, (personne) ne peut se targuer d’une conscience irréprochable”.
Écrite en 1940 par Karin Boye, Kallocaïne est une dystopie méconnue et glaçante qui nous projette dans une société où tout ce qui reste encore de liberté et de secret personnel vont finir par s’effondrer.
AMAURY – LIBRAIRIE GARIN